Canada-Québec : la diplomatie des accommodements réciproques

Publié le 11 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Québec accueille la Francophonie
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Québec accueille la Francophonie

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L’intervention de l’État québécois sur la scène internationale est ambivalente : elle est contrainte par les orientations du gouvernement fédéral, mais, dans la pratique, l’inverse est également vrai. Entité fédérée à l’intérieur du Canada, il ne dispose pas de l’attribut légal que constitue la souveraineté pour entretenir stricto sensu des relations internationales. Il profite cependant du fait qu’au Canada, sur le plan constitutionnel, la compétence en matière de politique étrangère n’est attribuée à aucun des deux ordres de gouvernement (fédéral ou provincial). Selon que leur majorité gouvernementale est fédéraliste ou souverainiste, la politique internationale des États fédérés agit donc plus ou moins en complémentarité avec les orientations de l’État fédéral.
En l’occurrence, dans sa politique de « force de l’action concertée » adoptée en 2006, le Premier ministre québécois Jean Charest, a opté pour une approche commune, tout en réitérant l’importance d’inscrire l’action du Québec dans une logique d’affirmation, tant au sein de la fédération qu’à l’étranger, pour ce qui concerne la défense de ses intérêts politiques, identitaires, culturels et économiques.

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