Les opérateurs se bousculent
Comment résister à la crise
Parmi les concurrents en lice pour la concession de financement, de construction et d’exploitation du port d’Enfidha (pour une durée de cinquante ans non renouvelable) figurent de grandes compagnies maritimes et opérateurs globaux. On y retrouve l’inévitable émirati Dubai Port World (DP World), filiale de Dubai World, l’un des plus grands opérateurs mondiaux de terminaux portuaires – qui opère 47 ports dans 29 pays à travers le monde et en a 13 autres en cours de développement. Hutchinson Port Holdings (HPH), basé à Hong Kong et spécialiste mondial dans le développement, les opérations et la logistique portuaires, a déposé un projet en tandem avec Al-Mal Investment Co (filiale du groupe koweïtien de la famille Kharafi). De même que le conglomérat danois Moller-Maersk Group, présent dans la construction navale et le transport maritime avec Maersk Line (première compagnie maritime et plus grand armateur mondial de porte-conteneurs). Se sont également portés candidats le groupe canadien d’ingénierie, de construction et de gestion d’infrastructures SNC-Lavalin, ainsi que le portugais Tertir, spécialisé dans la construction de terminaux portuaires (au Portugal, en Angola, en Guinée-Bissau, au Mozambique…). Les autres concurrents sont l’émirati Gulftainer, le koweïtien KGL Holding et Intermin, une société italienne émergente dans le secteur.
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