Le numéro un en pleine forme
Télécoms, les bons comptes des opérateurs africains
Face à l’effondrement de son concurrent Zain, dont l’offre de roaming sur toute l’Afrique de l’Est n’a pas séduit, Safaricom se positionne comme un opérateur purement kényan, faisant fi de ses liens pourtant très forts avec son actionnaire de référence, le britannique Vodafone, qui détient 40 % du capital. Réalisant le rêve de Sonatel au Sénégal ou d’Orascom en Algérie, qui cherchent à écraser le marché pour consolider leur place de numéro un, Safaricom a ouvert 7 millions de nouvelles lignes en deux ans. Il brille par ses innovations, comme le système de transfert d’argent M-Pesa. Il a acquis en août 2008 la société One Communication afin de se développer dans l’Internet. Dix ans après sa création, l’opérateur est en pleine forme financière : il a fait grimper son chiffre d’affaires de 29,3 % en un an, à 630 millions d’euros, et a affiché un bénéfice net de 142 millions d’euros.
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