Production en baisse, forages en hausse

Les investissements réalisés pour optimiser l’exploitation des champs existants et développer l’offshore profond repoussent l’avènement du pic pétrolier.

Publié le 10 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le temps des résolutions
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Le temps des résolutions

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Après une baisse au début des années 2000, la production pétrolière s’est stabilisée autour des 12 millions de tonnes en 2008, avec une tendance à la baisse liée au déclin naturel des champs. Toutefois, grâce à un prix de vente à 108 dollars le baril, le pays, qui avait établi la loi de finances 2008 sur un baril à 71 dollars, mise sur des recettes exceptionnelles évaluées à 1 358 milliards de F CFA (2,77 milliards de dollars). Soit une hausse de 32,6 %.
Premier producteur devant l’anglo-néerlandais Shell et le franco-britannique Perenco, le français Total constate une légère diminution de sa production sur le premier semestre 2008 (60 200 b/j, contre 64 300 b/j au premier semestre 2007). Mais, parallèlement, l’opérateur enregistre une flambée de 75 % de ses prix de vente moyens (102,40 dollars le baril, contre 58,5 en 2007). Et son résultat net de passer de 184 millions de dollars à 251 millions, en progrès de 36 %. De quoi financer des investissements à hauteur de 239 millions de dollars, deux fois plus qu’en 2007. Objectif : optimiser le forage sur des champs vieillissants et développer l’offshore profond. Aussi, même si l’épuisement des ressources semble inéluctable, le Gabon peut encore compter sur de belles années. Maurel et Prom l’a parfaitement compris. Alors que sa production se situe presque exclusivement en Colombie, sur un total d’investissement de 317,24 millions de dollars au premier semestre 2008, l’opérateur français a investi 250,66 millions au Gabon.

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