Huit vedettes de l’heure

La crise ne freine pas le lancement de nouveaux modèles, et les constructeurs multiplient les annonces en cette fin d’année. Voici les plus intéressantes.

Publié le 10 décembre 2008 Lecture : 5 minutes.

Automobile: tout va mal, sauf en Afrique
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Automobile: tout va mal, sauf en Afrique

Sommaire

Nissan Qashqai long
La preuve par sept
Avec le Qashqai, Nissan a trouvé la formule du succès en mars 2007 : un break surélevé (1,62 m de haut, 16 cm de garde au sol) déguisé en 4×4, mais sans vraiment l’être car la version 4×2 représente le plus clair des ventes ! Le Qashqai vise maintenant une clientèle plus familiale, avec sa version longue : 4,52 m, soit 21 cm de plus que le modèle original. Il peut ainsi emporter sept personnes, dont deux enfants logés sur des sièges escamotables installés dans son coffre. Mais le coffre, 540 dm3 en configuration cinq places, ne contient alors plus que sept trousses de toilette. Le supplément de prix exigé pour ce Qashqai long est de 1 700 euros, ce qui place son premier tarif à 24 950 euros en version deux roues motrices, et 27 150 euros en version 4×4.

Renault Mégane III
Plus racée, plus cossue
Le constructeur français joue gros avec la Mégane, son cœur de gamme. Alors il a renoncé au style haut et tranché de la précédente version pour revenir à des traits plus consensuels, fluides et dynamiques. C’est la preuve que la Mégane, à la différence de la Volkswagen Golf, cherche sa voie : troisième génération, et toujours un design radicalement différent de l’une à l’autre ! La Mégane III a grandi de 8 cm (4,30 m) et en profite pour offrir un coffre dont le volume (405 dm3) a progressé de 75 dm3. Elle a aussi soigné la qualité de son aménagement intérieur. Mais, dans une catégorie où la clientèle familiale se détourne des berlines au profit des monospaces compacts, celle-ci risque de souffrir de la concurrence de sa future version Scenic.

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Ferrari California
Le quatrième mousquetaire
Ferrari a exhumé de son glorieux passé le nom de California, utilisé par le spider 250 GT en 1957, pour inaugurer la quatrième ligne de sa gamme. Traditionnellement, il est en effet trois Ferrari : une berlinette à V8 arrière, plus un coupé et une 2+2 à V12 frontaux. La California ajoute à la liste un ?coupé-cabriolet 2+2 doté d’un V8 4.3 de 460 ch logé en position frontale. Longue de 4,56 m, la California fait de louables efforts pour être utilisée au quotidien : deux minuscules sièges pour les enfants, coffre de 360 dm3 (un record dans l’histoire de Ferrari). Les puristes trouveront donc qu’elle abâtardit la race. Et les nouvelles fortunes de la planète supporteront comme d’habitude un délai de livraison d’un an avant de rouler en California.

BMW Série 7
Le luxe apaisé
La précédente Série 7 avait soulevé la controverse. Le public lui reprochait sa malle proéminente, ses flancs torturés, et surtout sa manette i-Drive commandant les fonctions de confort. Elle était certes intelligemment posée, à plat sur la console centrale, mais son usage semblait trop complexe à une clientèle née avant l’ère électronique. Le temps a depuis calmé les colères. Mais BMW n’a pas voulu raviver les braises avec la nouvelle Série 7 : style adouci, i-Drive simplifié. Pour le reste, le vaisseau amiral (5,07 m) de la flotte BMW a conservé l’essentiel : nulle autre berline de gabarit n’avale les courbes avec tant d’appétit, en partie grâce à des roues arrière qui pivotent sur trois degrés pour accompagner le mouvement du train avant.

Toyota IQ
La reine des citadines
Son nom (« Quotient Intellectuel » en anglais) peut sembler présomptueux. L’iQ ne l’usurpe pas : elle est la seule voiture à pouvoir loger quatre personnes en 2,99 m ! Son secret ? réservoir plat sous le plancher, et planche de bord creusée côté droit. Le passager avant peut ainsi avancer son siège, et un adulte s’asseoir derrière lui. En revanche, seul un enfant se glisse à l’arrière gauche. Et le coffre (237 dm3 banquette rabattue) disparaît en configuration quatre places : quand vous emmènerez vos trois enfants à l’école, ils garderont leur cartable sur les genoux… Tant d’intelligence a, hélas, un prix : 12 980 euros en version 1.0 68 ch. Mais le succès des Smart, Fiat 500 et Mini prouve qu’un tarif coquet ne nuit pas à une citadine bien née.

Citroën C3 Picasso
Petite mais vaste
Les monospaces urbains (Renault Modus, Peugeot 1007, Opel Meriva) n’ont jusqu’à présent pas rencontré le succès escompté. Citroën se lance toutefois dans la bataille en déclinant le concept C4 Picasso à l’étage inférieur. Longue de 4,08 m, haute de 1,62 m, la C3 Picasso propose un vaste espace intérieur et le plus grand coffre de sa catégorie : 500 dm3. Le véhicule idéal pour une petite famille, car cinq personnes peuvent prendre place à son bord. Un toit panoramique, en option, ajoute encore à la luminosité d’un habitacle qui dispose d’une large surface vitrée. La C3 Picasso ne prenant la route que début 2009, ses tarifs ne sont pas encore déterminés, mais son premier tarif devrait tourner autour de 14 000 euros en version 1.6 essence 90 ch.

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Infiniti EX
Le plus chic des 4×4
Lancée au début des années 1990 aux États-Unis, Infiniti, division haut de gamme de Nissan, part à la conquête du monde. Avec une gamme composée de deux coupés et deux 4×4, dont le tout récent EX. Plus court (4,64 m) que son frère aîné FX, l’EX reprend ses traits fluides, sa gueule racée et sa ligne de toit en pente. Ce 4×4 non permanent est ainsi proche de l’univers des berlines, comme en témoignent une garde au sol de 18 cm et un toit bas (1,58 m). Sur parcours routier, l’EX danse dans les courbes avec la légèreté d’une ballerine, mû par un V6 3.7 essence de 320 ch qui lui permet d’avaler le 0-100 km/h en à peine plus de six secondes. Pour jouer dans la cour des grands, il ne lui manque donc qu’un moteur diesel. Patience, il viendra en 2010.

Volvo XC 60
Suédois et nerveux
Le XC 90 (4,81 m) a su prendre le train des 4×4 routiers dès 2003, mais a toujours souffert d’une certaine mollesse, de traits comme de comportement. Plus court (4,63 m), plus léger (1 780 kg), plus bas (1,69 m) et des lignes toniques, son petit frère XC 60 cultive des valeurs bien plus dynamiques. Comme si Volvo, après la pétulante compacte C 30, voulait rompre avec son image de constructeur placide jusqu’à l’ennui. Le beau XC 60 ne renie toutefois pas l’héritage sécuritaire de la maison suédoise : à basse vitesse, un radar frontal déclenche automatiquement le freinage en cas d’obstacle trop proche. Pratique pour éviter les petits accrochages. Une version 4×2 est attendue en 2009, à 32 000 euros.

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