Cameroun : un petit pas pour les internautes
L’accès à Internet reste un luxe au Cameroun. La faute aux monopoles qui renchérissent les coûts, même si une prochaine interconnexion des réseaux doit légèrement améliorer le service aux utilisateurs.
![Les fournisseurs d’accès à internet camerounais vont interconnecter leurs réseaux. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/01/12/011012012181359000000020062011151918000000fibreoptique2.jpg)
Les fournisseurs d’accès à internet camerounais vont interconnecter leurs réseaux. © AFP
Après deux ans de discussions, les fournisseurs d’accès à internet (FAI) camerounais sont sur le point de trouver un accord pour interconnecter leurs réseaux. À la clé, des économies de bande passante importantes pour les FAI, et un service amélioré pour les internautes. Pas assez pourtant pour démocratiser le web. Un débit de 1 mégaoctet coûte environ 150 euros par mois, en raison du double monopole de Camtel, l’opérateur public, sur l’accès au câble SAT3, et de France Télécom sur SAT3 lui-même, unique liaison sous-marine du pays avec le réseau mondial. Le mégaoctet est vendu 850 euros par mois par Camtel aux fournisseurs d’accès, contre 20 euros en France.
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