Procès Habré : la piste rwandaise fait « pschitt »
Alors que la justice sénégalaise a refusé d’extrader l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré en Belgique, l’éventualité d’un procès au Rwanda ne s’est pas non plus concrétisée.
![Hissène Habré quitte le tribunal, le 25 novembre 2005 à Dakar, au Sénégal. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/01/12/012012012183806000000012012012092250000000hisbelg2.jpg)
Hissène Habré quitte le tribunal, le 25 novembre 2005 à Dakar, au Sénégal. © AFP
Approché par l’Union africaine, le Rwanda avait laissé entendre, début octobre, qu’il n’était a priori pas hostile à l’idée d’organiser le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, tout en précisant qu’il n’était pas demandeur. Depuis, plus rien. Le président Déby s’est dit « prêt à coopérer » avec le Rwanda, mais n’a finalement envoyé aucun représentant à Kigali. Quant à Robert Dossou, chargé du dossier auprès de l’UA, il ne s’est rendu ni au Sénégal (où vit Habré), ni au Tchad, ni au Rwanda pour évoquer le dossier. Les associations de défense des droits de l’homme, qui souhaitent que Habré soit jugé en Belgique, sont satisfaites. Interrogé par RFI le 5 janvier, le président sénégalais Abdoulaye Wade n’a pour sa part évoqué que la demande d’extradition lancée par Bruxelles et n’a pas soufflé mot de la « piste rwandaise ».
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