Comores : il faut sauver le soldat Amiri

Depuis plus de six mois, le général Salimou Mohamed Amiri attend son procès dans l’affaire de l’assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba.

L’ancien chef d’état-major, Salimou Amiri, à Fomboni (île de Mohéli), en mars 2008. © AFP

L’ancien chef d’état-major, Salimou Amiri, à Fomboni (île de Mohéli), en mars 2008. © AFP

Publié le 12 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Depuis presque un an et demi, le général Salimou Mohamed Amiri, ancien chef d’état-major de l’armée comorienne et héros de la libération de l’île d’Anjouan en 2008, est dans l’expectative. Inculpé dans l’affaire de l’assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba, abattu en juin 2010 devant son domicile, il a été démis de ses fonctions et placé en résidence surveillée en août 2010. Son procès, qui devait s’ouvrir en juin 2011, a été renvoyé sine die.

Hachim Said Hassane, le porte-parole de son comité de soutien, a adressé début janvier une lettre ouverte au général Éric Bonnemaison, commandant des écoles militaires de Saint-Cyr, dont Amiri est un ancien élève, ainsi qu’aux ministres français de la Défense et des Affaires étrangères. Il demande à ses correspondants de faire en sorte que le président Sarkozy évoque la question avec son homologue comorien. « Non pour que le général soit libéré, mais, simplement, pour que son procès puisse se tenir », écrit-il.

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