Marine Le Pen en Afrique avant la présidentielle française
La candidate du Front national à l’élection présidentielle française, Marine Le Pen, est formelle : elle se rendra bien en Afrique francophone subsaharienne dans le cadre de sa campagne.
« Les étapes ont été choisies, dit Marine le Pen, mais je ne vous dirai ni où ni quand, car dès qu’ils le sauront le Quai d’Orsay et l’Élysée multiplieront les pressions pour qu’on ne me reçoive pas. » Une chose paraît sûre : Abidjan ne sera pas au programme, Marine Le Pen ne cachant guère son aversion pour le président Ouattara (la réciproque est vraie) : « J’ai toujours eu des réserves à l’égard de ce type d’homme providentiel qui accède au pouvoir dans les fourgons de l’Occident. En plus, il donne des leçons de morale en s’appuyant sur des milices qui ont commis des crimes », soutient-elle. La fille de Jean-Marie Le Pen, qui estime que l’élection de novembre 2010 « n’a pas été libre » et qu’il aurait fallu « recompter les voix », ne cache pas sa sympathie pour Laurent Gbagbo. Même si elle dément avoir failli se rendre à Abidjan au début de 2011 pour lui apporter son soutien : « Il n’en a jamais été question », jure-t-elle. Quant à Marcel Ceccaldi, l’avocat français organisateur présumé de ce voyage, elle n’est « plus du tout en contact avec lui, depuis des années ».
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