Pourquoi « Le Roi de Kahel » se vend si peu
Couronné le 10 novembre par le Renaudot, Le Roi de Kahel, de Tierno Monénembo, ne bénéficie guère de l’impact commercial qu’ont en général les grands prix littéraires. Pour la semaine du 17 au 23 novembre, le livre de l’écrivain guinéen se situait au 59e rang du classement hexagonal établi par Edistat-Tite Live, qui fait référence dans la profession. Depuis sa sortie, en avril dernier, il ne s’en était vendu que 8 000 exemplaires. Ce qui n’a rien de très étonnant. L’histoire de cet aventurier français qui s’établit au Fouta-Djalon, en Guinée, à la fin du XIXe siècle n’est pas facile d’accès pour le grand public. Surtout, on a constaté que les prix ont un effet multiplicateur sur les ventes des ouvrages qui sont déjà des succès de librairie – ce qui était loin d’être le cas pour Le Roi de Kahel. En 2006, Les Bienveillantes de Jonathan Littell s’était écoulé à plus de 200 000 exemplaires lorsque le Goncourt lui a été attribué. Quelques mois plus tard, le roman dépassait les 700 000
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