Plainte contre Sassou et Bongo : un Congolais se désiste

Publié le 30 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Alors qu’un collectif d’associations s’apprête à déposer à Paris, début décembre, une troisième plainte en « recel de détournement de biens publics » contre cinq chefs d’État africains – les deux premières ayant été classées sans suite -, l’un des plaignants se retire de la procédure.
Abdoul Aziz Maïga, 31 ans, ingénieur mécanicien congolais passé par Total Congo et devenu activiste anticorruption, reproche aux ONG françaises un « manque de considération ». Maïga, qui dit ne découvrir les évolutions de l’affaire qu’à travers les médias, a le sentiment de « servir de faire-valoir » à William Bourdon, président de Sherpa, et Daniel Lebègue, de Transparency International, qui sont désormais en première ligne dans cette affaire de « biens mal acquis des chefs d’État africains » en France. « Ma démarche visait à sensibiliser Sassou Nguesso sur la bonne gouvernance dans notre pays, explique-t-il. Je refuse de devenir l’instrument d’un combat judiciaire dont les motivations m’échappent. »

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