Lille des auteurs africains

Publié le 30 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

La ville de Lille, dans le nord de la France, a accueilli du 15 au 22 octobre la treizième édition du Festival des Arts et médias d’Afrique, Fest’Africa. Depuis sa création, en 1993, cette manifestation a révélé et accompagné les créations africaines. Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi, Mongo Beti, Aminata Sow Fall, Cheikh Hamidou Kane, Tierno Monénembo, Abdourahman Waberi, Fatou Diome, Alain Mabanckou… Tous y sont venus défendre leurs écrits.
Cette année, après un été parisien dramatique pour la communauté africaine (incendies, expulsions), Fest’Africa a abordé le thème « Créations migratoires, la France avec ou sans papiers », qui a fait l’objet de plusieurs débats. Le public a suivi la conférence du généticien Axel Kahn sur « Races et racisme ». Le racisme, a soutenu le conférencier, « est ce qu’il y a de plus nuisible à la société des hommes. Nous devons tous être au-dessus des gènes qui voudraient nous éloigner les uns des autres. »

Des auteurs ont présenté leurs nouveautés : les Guadeloupéens Daniel Maximin (Tu c’est l’enfance, éd. Gallimard) et Gisèle Pineau (Fleur de barbarie, éd. Mercure de France), le Togolais Kangni Alem (Canailles et charlatans, éd. Dapper), le Mauritanien Bios Diallo (De la naissance au mariage chez les Peuls de Mauritanie, éd. Karthala), la Française Michelle Lahana, dite « la Gazelle » (Youssou N’Dour, la voix de la Médina, éd. Patrick Robin), le Camerounais Moïse Balenda (L’Autre dialogue sur l’immigration, éd. S.D.E).
Après un vibrant hommage à l’ancien président de l’association Survie, François-Xavier Verschave, décédé en juin dernier et grand pourfendeur de la Françafrique, la soirée de clôture dédiée aux « sans-papiers » a été animée par le groupe Pyramide du Tchad.

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