Hédi,Yasmina et les autres

Publié le 30 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Ils étaient trois auteurs maghrébins ou d’origine maghrébine sur la première liste du Goncourt rendue publique le 6 septembre (voir J.A.I. n° 2331) : Yasmina Khadra, Nina Bouraoui et Hédi Kaddour. Tous trois ont disparu de la sélection finale du plus prestigieux des prix littéraires français, dont le verdict sera rendu le 3 novembre et qui, selon les spécialistes, devrait se jouer entre Michel Houellebecq (La Possibilité d’une île, Fayard) et François Weyergans (Trois jours chez ma mère, Grasset). Mais Nina
Bouraoui (Mes Mauvaises Pensées, Stock) et Yasmina Khadra (L’Attentat, Julliard) gardent toutes leurs chances pour le Renaudot, qui sera décerné le même jour.
Et si ces deux auteurs confirmés manquent le coche, la littérature franco-maghrébine aura encore une possibilité de remporter une belle distinction, le 7 novembre, jour de la remise du Médicis, avec le « novice » du trio, Hédi Kaddour. Cet universitaire né à Tunis en 1945, auteur de recueils de poèmes et de traductions, a réussi un coup de maître romanesque avec Waltenberg (Gallimard), vaste fresque lyrique autour des horreurs du XXe siècle mêlant histoires d’espionnage et intrigues amoureuses. Considéré comme l’une des meilleures fictions de la rentrée d’automne en France, ce pavé de 712 pages a reçu, le 24 octobre, le Prix du premier roman, une récompense significative. Yasmina Traboulsi, d’origine libanaise, l’avait remportée en 2003 pour Les Enfants de la place (Mercure de France).
Toujours le 7 novembre, la littérature franco-maghrébine sera également dans la course pour le Femina, grâce à Colette Fellous, dont le très beau texte intitulé Aujourd’hui (Gallimard) est inspiré par ses années de jeunesse à Tunis, sa ville natale.

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