Fuite des cerveaux : 40 % des diplômés subsahariens

Publié le 30 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Selon un rapport publié le 24 octobre par la Banque mondiale, quelque 200 millions de personnes vivent en dehors de leur terre natale. Les transferts de fonds de ces migrants vers leur pays d’origine sont évalués à 225 milliards de dollars en 2005. Dans certains pays, cela représente plus de 50 % du revenu des familles les plus pauvres. Cet exode massif est synonyme de fuite des cerveaux. En moyenne, à l’échelle mondiale, plus de 20 % des diplômés des pays pauvres s’expatrient. En Afrique subsaharienne, les personnes qualifiées représentent 4 % de la population active et 40 % des migrants. La proportion est de 35 % en Ouganda, 38 % au Kenya, 45 % au Mozambique, 46 % au Ghana. En Sierra Leone, 1 diplômé sur 2 émigre. Ce phénomène affecte aussi l’Amérique latine avec notamment un taux d’émigration de 83 % en Haïti. Une fuite des cerveaux dont savent profiter les pays d’accueil. Aux États-Unis, l’augmentation de 10 % du nombre d’étudiants étrangers du troisième cycle donne lieu à un accroissement de 4,7 % des demandes de brevets.

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