Dérives pétrolières
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Ali Khadr, le directeur des opérations à la Banque mondiale au Tchad, a indiqué le 25 octobre que l’institution ferait « tout son possible pour continuer à travailler avec le gouvernement de N’Djamena » afin que « les revenus du pétrole soient utilisés au profit des plus démunis ». Pour contribuer au développement et à la lutte contre la pauvreté, 80 % des recettes pétrolières sont censées être affectées à des secteurs prioritaires comme la santé, l’éducation et les infrastructures. Mais la Banque mondiale constate « des faiblesses dans l’exécution des dépenses publiques ». Exploité depuis juillet 2003, le champ de Doba, dans le sud du pays, dispose de réserves estimées à 900 millions de barils. La production a dépassé l’an dernier 63 millions de barils. L’État tchadien en a retiré 84 millions de dollars, soit 42 % de son budget.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise