Albert Florent Bengala

Directeur général de Cenainvest (groupe Afriland First Bank), société de capital-risque basée à Yaoundé

Publié le 30 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique/l’intelligent : Quelle est l’activité de Cenainvest ?
Albert Florent Bengala : Notre tâche consiste à détecter des projets d’investissements, faire les diligences nécessaires (techniques, financières commerciales, etc.), établir les plans d’affaires, présenter les dossiers au comité d’investissement. Une fois ces investissements décidés, ce qui est fondamental est de suivre les projets et de préparer les opérations de sortie.
J.A.I. : Avez-vous un exemple de cession réussie ?
A.F.B. : Oui. Nous avons réalisé un rendement annuel de 20 % (TRI, taux de rendement interne) en revendant, au début d’octobre, notre participation de 25 % dans la Compagnie camerounaise pharmaceutique, détenue depuis près de six ans.
J.A.I. : Et un exemple d’échec ?
A.F.B. : La société d’exploitation forestière Sabi, au Cameroun, a dû s’arrêter. Au total, sur la vingtaine d’investissements de Cenainvest dans la zone Cemac, huit projets connaissent de sérieuses difficultés, six ont des performances moyennes, cinq se développent à notre entière satisfaction pour l’instant. Nous avons déjà effectué trois sorties avec plus-values. Dans le capital-risque, on considère qu’il faut environ 20 % de cessions réussies pour atteindre l’objectif de rendement.

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