Aide au développement : riche mais pingre

Publié le 30 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Première économie du globe, les États-Unis sont aussi parmi les pays les moins généreux en matière d’aide publique au développement (APD) : seulement 0,17 % de leur revenu national brut, contre 0,47 % pour la France. Soit 6,7 milliards de dollars versés au bénéfice de l’Afrique en 2005 (derniers chiffres disponibles). Au nord du Sahara, seule l’Égypte (1,54 milliard) reçoit un soutien important, essentiellement sous forme militaire.
Les dix premiers bénéficiaires en Afrique subsaharienne sont l’Éthiopie (692 millions), le Kenya (209 millions), le Liberia (158 millions), le Nigeria (155 millions), Madagascar (155 millions), l’Érythrée (133 millions), la République démocratique du Congo (128 millions), le Mozambique (116 millions), le Malawi (79 millions) et le Tchad (78 millions). L’enveloppe américaine est répartie en deux grandes catégories. L’assistance économique (d’un montant de 4,9 milliards en 2005) comprend notamment les fonds de l’Usaid, l’agence gouvernementale en charge des programmes de développement, l’aide alimentaire, l’Initiative globale pour lutter contre le sida et le volontariat – le fameux Peace Corps. Quant à l’appui militaire, il atteignait 262 millions en 2005.

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