Wade, Seck et les CD

Publié le 31 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

Le président Abdoulaye Wade souhaite que le procès de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck (voir pp. 62-63) devant la Haute Cour – si toutefois celle-ci arrive à s’entendre sur sa mise en accusation – soit un grand moment de démocratie ouvert à tous, y compris aux médias. Il y voit le moyen de renforcer son régime et les institutions du pays… Mais comme point trop n’en faut, le cas des ministres – notamment Abdoulaye Diop (Économie et Finances) et Salif Bâ (Habitat) – également impliqués à des degrés divers dans ces malversations financières présumées sera étudié ultérieurement : d’ici à la fin de l’année, au plus tard. Si le rapport de l’Inspection général d’État demande explicitement au chef de l’État de statuer sur ces cas, d’autres administrations (direction de la dette et des investissements, budget, etc.) ne devraient pas être épargnées. En attendant, Wade a été choqué de découvrir l’existence de CD diffusés à l’envi par les radios. D’autant qu’il est convaincu que certains de ces enregistrements ont été réalisés alors que Seck était encore en fonctions. C’est la première fois, déplore-t-il, qu’un ancien Premier ministre fait publiquement état de conversations privées – supposées ou réelles – avec le chef de l’État.

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