Observation électorale, mode d’emploi
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À l’initiative de la délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) conduite par l’ancien ministre malien des Affaires étrangères Tiébilé Dramé, la plupart des missions internationales d’observation des élections générales congolaises du 30 juillet (voir pp. 42-49) se sont réunies à Kinshasa à la veille du scrutin. Entre autres présents : Théophile Nata de l’Union africaine (UA), Jones Chingola de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le général Philippe Morillon de l’Union européenne (UE), l’ancien président burundais Pierre Buyoya de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’ex-Premier ministre canadien Joe Clark de la Fondation Carter. À l’issue de la rencontre, les uns et les autres se sont entendus sur le principe d’une déclaration commune sur les élections et ont désigné le chef des observateurs de l’UA comme porte-parole. Pierre Buyoya, secondé par Dramé, est chargé, lui, de diriger le groupe de contact qui s’attachera à assurer la liaison entre les observateurs et les différents candidats, dont le chef de l’État sortant Joseph Kabila.
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