Les dix premières sociétés minières du continent
Publié le 30 juillet 2006 Lecture : 1 minute.
Impressionnante domination sud-africaine L’Afrique du Sud truste chaque année les premières places des groupes miniers africains, reflétant à la fois la toute-puissance du pays en matière de ressources, mais aussi la capacité de ses entreprises à s’internationaliser. De Beers, ainsi, opère dans 25 pays à travers le monde, Anglo Platinum étant le leader mondial du platine et AngloGold Ashanti l’une des toutes premières sociétés aurifères au monde. Le leader mondial de l’extraction et de la commercialisation du diamant est une filiale du groupe britannique (ex sud-africain !) AngloAmerican, premier groupe minier au monde, qui est également un actionnaire important d’Anglo Platinum et d’AngloGold Ashanti, réunion du sud-africain AngloGold et du ghanéen Ashanti.
Talonnant le trio de tête des groupes miniers africains, deux entreprises non sud-africaines, le groupe diamantifère du Botswana Debswana (filiale de De Beers !) et l’Office chérifien des phosphates (Maroc), le mastodonte mondial de l’extraction et de la transformation du phosphate. Hors Afrique du Sud, ces entreprises sont suivies – mais de loin – par la Société des mines de Morila (gérée par AngloGold Ashanti, tout comme la Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola), qui extrait de l’or au Mali, par la Comilog, filiale du français Eramet spécialisée dans le manganèse gabonais, et la Snim mauritanienne, active dans les gisements ferreux du pays. La Compagnie minière d’Akouta (Cominak), filiale de Cogema, un autre français, exploite des gisements d’uranium au Niger et réalise un chiffre d’affaires inférieur à 100 millions de dollars. À titre de comparaison, les trois premiers groupes miniers mondiaux, AngloAmerican, BHP Billiton et Rio Tinto ont réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 34,5 milliards, 31,1 milliards et 20,7 milliards de dollars respectivement.
