Enfin l’accord de pêche
Le 22 juillet, après de multiples « rounds » de négociation, la Mauritanie et la Commission européenne ont signé un nouvel accord de pêche, activité qui représente 10 % du PIB et 40 % des exportations du pays. Il était temps : le texte actuellement en vigueur expire le 31 juillet. En vertu du nouveau protocole, appliqué à partir du 1er août pour une durée de six ans, 180 navires de l’Union européenne pourront pêcher dans les eaux territoriales mauritaniennes moyennant une contribution financière annuelle identique à celle qui prévalait jusqu’alors, soit 86 millions d’euros. Des nouveautés toutefois : les licences payées en complément chaque année par les armateurs européens devraient augmenter, jusqu’à 22 millions d’euros. En outre, les quantités d’espèces sensibles autorisées ont diminué (- 30 % pour les mollusques et – 60 % pour les espèces qui vivent au fond des mers, dites démersales). De tous les accords signés avec des pays africains, celui-ci offre les plus grandes possibilités de pêche à l’Union européenne. Financièrement, c’est aussi le plus important.
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