Wade, facilitateur
Publié le 30 avril 2006 Lecture : 0 minute.
La diplomatie africaine n’a pas été absente dans le dénouement du bras de fer entre le Tchad et la Banque mondiale (voir page 67). Le chef de l’État sénégalais Abdoulaye Wade a ainsi appelé ses homologues français Jacques Chirac et américain George W. Bush, les pressant d’intervenir auprès de l’institution financière internationale pour laisser à N’Djamena les moyens d’assurer sa sécurité et éviter un effet domino. Il a ensuite confié le suivi du dossier à son conseiller spécial, l’architecte Pierre Goudiaby, qui compte des amis à Washington, à commencer par Paolo Gomez, administrateur de la Banque pour l’Afrique, dont le rôle, quoique discret, n’en a pas moins été efficace.
