L’Ayatollah comorien rassemble
Ahmed Abdallah Sambi, arrivé en tête, avec 23,7 % des voix, au premier tour de l’élection présidentielle comorienne du 16 avril, enregistre des ralliements en cascade. Dernier en date : celui de l’ancien vice-président de l’Union, Mohamed Caambi Elyachroutu, éliminé de justesse pour avoir fini quatrième, avec un peu moins de 10 % des voix.
Candidat de rupture, surnommé « l’Ayatollah » en raison de ses accointances avec l’Iran, ce théologien et homme d’affaires a maintenant le soutien de poids lourds de la vie politique locale. L’Udzima, l’ancien parti unique sous la présidence d’Ahmed Abdallah (1978-1990), le RND-Rénovateur, du docteur Mtara Maecha, et le Ridja, la formation de l’avocat Saïd Larifou, se sont ralliés à sa candidature pour former un front uni antirégime et faire barrage à Ibrahim Halidi, le candidat de la Convention pour le renouveau des Comores (CRC), la mouvance du président Azali Assoumani, qualifié en troisième position, avec 10,37 % des voix.
Sambi est aujourd’hui le grand favori du scrutin du 14 mai prochain, organisé sur fond de grave crise économique et sociale.
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