Pourquoi le CIC français augmente ses parts dans BMCE Bank

Publié le 30 mars 2008 Lecture : 1 minute.

On connaissait le tropisme africain d’Othman Benjelloun, président-directeur général de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), dont le groupe a récemment acquis 35 % de Bank of Africa (BOA). Il se confirme que l’homme d’affaires marocain a fait du continent sa nouvelle destination de prédilection pour le déploiement de ses activités à l’international. Benjelloun se donne dix ans pour être présent dans les 55 pays du continent – un marché d’un milliard de consommateurs -, notamment dans les secteurs à fort potentiel de croissance que sont la banque et l’assurance.
Pour réaliser ses ambitions, il compte sur son ami Michel Lucas, président du Crédit mutuel, en France, avec lequel il a initié un rapprochement depuis 2004. Le Crédit industriel et commercial (CIC), filiale du Crédit mutuel, vient d’acquérir 5 % de parts supplémentaires de la deuxième banque privée du Maroc, faisant passer sa participation de 10 % à 15 %. Montant de l’opération : 209,4 millions d’euros. D’ici à la fin de l’année, le CIC devrait encore monter dans le capital de BMCE Bank pour en détenir près de 20 %. Cette prise de participation capitalistique s’accompagne d’un développement technologique. Benjelloun et Lucas ont décidé de créer une coentreprise baptisée Eurafric Information en y associant BMCE Bank, RMA Watanya, la filiale assurance du groupe marocain Finance Com, et les assurances du Crédit mutuel. La mise en place de services d’information banque et assurance présage du lancement de nouveaux produits à destination des Africains.

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