Compaoré et les bidasses

Publié le 30 mars 2008 Lecture : 1 minute.

Le 19 mars, à l’avant-veille de la réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement de l’accord de Ouagadougou, le numéro un burkinabè, Blaise Compaoré, a reçu le chef d’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci), Philippe Mangou, et son homologue des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, bras armé de l’ex-rébellion), Soumaïla Bakayoko. Les deux hommes ont proposé à leur hôte, médiateur dans la crise ivoirienne, la mise en place d’une « armée transitoire » – en attendant sa réunification définitive – commandée par un « état-major unifié » et composée de tous les éléments des Fanci ainsi que d’éléments sélectionnés des FAFN. Le « facilitateur » leur a demandé un délai pour pouvoir étudier ce schéma. Soucieux de régler les aspects militaires de la crise, Compaoré a envoyé, le 5 janvier, au chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo, et à son Premier ministre, Guillaume Soro, leader de l’ex-rébellion, ses propositions pour régler le problème des grades des officiers FAFN et celui des quotas des ex-insurgés à intégrer dans l’armée régulière. Si Soro a répondu, Gbagbo tarde à faire de même.

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