Immigration : quelques idées fausses

Publié le 30 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

C’est l’Europe et non l’Amérique qui a accueilli le plus grand nombre d’émigrés italiens entre 1876 et 1976 : 12,6 millions, très exactement. Les États-Unis arrivent certes en tête de tous les pays d’accueil (5,7 millions), mais la France n’est pas loin derrière (4,1 millions). Elle précède la Suisse (4 millions), l’Allemagne (2,4 millions) et l’Autriche 1,2 million. […]

Première caractéristique des différentes vagues migratoires qui se sont succédé depuis le XVIIIe siècle : leur importance et leur brièveté (souvent une quinzaine d’années). Ce qui s’explique par le fort besoin en main-d’oeuvre manifesté par les pays d’accueil, à un moment donné. Aujourd’hui encore, l’Europe a un besoin croissant de main-d’oeuvre bon marché et peu qualifiée, et va sans doute devoir faire appel à de nouveaux immigrants. D’autant que la population des quinze pays membres de l’UE (avant la dernière vague d’élargissement) décroît et pourrait ne pas dépasser 88 millions d’habitants à la fin de ce siècle.

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Deuxième caractéristique : l’incroyable capacité de l’Europe à absorber de nouvelles populations. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, 20 millions d’étrangers s’y sont installés.
Enfin, si l’on analyse, par exemple, les communautés turques ou marocaines établies en Europe, on constate que les Kurdes et les Berbères y sont largement majoritaires. Et que ceux-ci ont choisi de quitter leur pays pour des raisons sociopolitiques à la fois fortes et très spécifiques.

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