Guerre de succession au PGP
La guerre de succession est ouverte au Parti gabonais du progrès (PGP) depuis l’annonce, fin décembre, de la retraite politique de son patron, Me Pierre-Louis Agondjo Okawé. Les candidats en lice seront départagés lors du congrès du mois de mars prochain. Parmi eux, deux poids lourds : Séraphin Ndaot, maire de Port-Gentil, la deuxième ville du pays, et Benoît Mouity-Nzamba, vice-président du parti et membre fondateur. Ce dernier, un Punu de Tchibanga (dans le sud du pays), est un opposant de toujours, mais il est en butte à l’hostilité du lobby pro-myéné, très puissant au sein du parti. Ce qui n’est pas le cas de Séraphin Ndaot, un Myéné comme Agondjo Okawé et réputé radical. La victoire de Mouity-Nzamba ne serait pourtant pas pour déplaire au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), soucieux d’avoir en face de lui un adversaire avec lequel le dialogue soit possible.
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