Chronique de Guinée (2)

Nos lecteurs nous racontent la vie quotidienne dans leur pays.

Publié le 30 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

Les Guinéens n’ont peur de rien, pas même des transports en commun. Pourtant, ceux-ci se révèlent particulièrement dangereux. Ils sont souvent assurés au moyen d’énormes camions, ceux-là mêmes qui sont utilisés pour le convoyage du bétail ou des marchandises. Les accidents graves et mortels sont nombreux, en particulier les jours de marché. À la nuit tombée, les automobilistes n’ont aucun scrupule à braquer leurs phares blancs – dont l’usage est répandu en Guinée, contrairement aux autres pays de la sous-région – sur les « chauffards » arrivant en sens inverse, aggravant ainsi les risques de collision. Que dire, également, des taxis-brousse qui autorisent la présence de passagers sur leur toit, quand n’y a plus de place à l’intérieur… Les ministres des Transports, de l’Équipement et de la Sécurité intérieure ne peuvent-ils imposer une réglementation qui mettrait fin à l’hécatombe, dans notre Guinée si riche en son sous-sol et si pauvre en surface ?

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