Les ratés de l’Israeli Connection
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Le président angolais José Eduardo dos Santos a procédé à la mi-octobre au limogeage de plusieurs hauts fonctionnaires du ministère de la Défense, après qu’une enquête interne eut révélé l’inutilité d’un contrat d’achat d’armes et d’avions conclu il y a six mois entre Luanda et deux sociétés israéliennes : Israel Aircraft Industries et Soltam. Ce contrat, d’une valeur de 1 milliard de dollars, est rapidement apparu comme totalement surdimensionné par rapport aux besoins de l’armée angolaise. En avril dernier, si l’on en croit le quotidien israélien Haaretz, dos Santos s’était déjà séparé de son chef des services de renseignements impliqué dans la conclusion d’un autre contrat douteux avec la firme israélienne Image Spot, censée établir à Luanda une station militaire de réception d’images satellitaires. Ce ne sont pas là les seuls revers enregistrés ces derniers temps par les vendeurs d’armes israéliens. Au Nigeria et en Inde, des enquêtes sont en cours pour vérifier les soupçons de corruption qui pèsent sur de hauts responsables locaux dans le cadre de contrats similaires.
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