Pas de médicaments périmés
Publié le 29 juillet 2007 Lecture : 1 minute.
Je tenais à réagir à votre article « Médicaments : un gâchis sans nom » (J.A. n° 2427), en précisant que le Sénégal, dans le cadre d’un financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (SNG-405-G03-M), a acheté par le biais de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) 3 134 512 doses d’ACT. Ces lots ont été fabriqués en novembre et décembre 2005 et ont été acheminés par avion à Dakar en janvier 2006. Donc, à leur arrivée à Dakar, ces médicaments avaient deux mois de vie et non six comme écrit dans votre texte. La distribution de ces ACT a aussitôt commencé dans toutes les structures sanitaires publiques du pays prenant en charge les cas de paludisme simple. À ce jour, aucun comprimé d’ACT n’est périmé, encore moins détruit, au Sénégal.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a mis en uvre un plan de « monitoring » (suivi) rapproché de la consommation de ces ACT et de gestion rationnelle de ces précieux médicaments afin d’éviter tout cas de péremption d’une part et de rupture éventuelle d’autre part. C’est la raison pour laquelle, de concert avec le Fonds mondial et l’ensemble des partenaires, le PNLP a accueilli en mars 2007, une mission de la Malaria Action Coalition (MAC). Les conclusions de cette mission sont formelles. Non seulement les rumeurs de surestimation des quantités d’ACT étaient non fondées, mais la mission a recommandé au PNLP de prévoir un réapprovisionnement dans les six mois pour éviter tout risque de rupture de stock. []Moussa Thior, Coordonnateur PNLP, Dakar, Sénégal
Réponse
Le docteur Moussa Thior nous fournit un détail scrupuleux de la commande des 3 134 512 doses de médicaments ACT reçues par le Sénégal mais il n’indique pas les chiffres des doses qui ont été effectivement distribuées et celles qui restent encore à l’être. Là est pourtant le nud du problème.
