Fusion dans l’offshore profond

Publié le 29 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

L’avenir du pétrole est au fond des mers. La plupart des gisements accessibles depuis la surface de la terre étant soit en exploitation, soit en voie de l’être, les groupes pétroliers s’aventurent de plus en plus au large des côtes. Optimistes, certains experts évaluent à 1 000 milliards de barils les réserves susceptibles de s’y trouver – soit autant que la consommation mondiale depuis 1965 !
Reste à accéder à ce trésor souvent très profondément enfoui. Les recherches en cours dans l’offshore profond, notamment dans le golfe de Guinée, comportent des forages jusqu’à 8 000 m ou 10 000 m sous le fond de l’océan, lui-même situé à 2 000 m ou 3 000 m sous la surface de l’eau. Naturellement, les profondeurs accessibles s’accroissent au rythme des progrès technologiques.
Le 23 juillet, Transocean et GlobalSanteFe, les deux leaders mondiaux du forage pétrolier et gazier offshore, l’un et l’autre basés à Houston, Texas, ont annoncé la fusion de leurs activités. Le nouvel ensemble, qui prendra le nom de Transocean, disposera d’une flotte de près de 140 bateaux de forage, largement plus que ses suivants immédiats, également texans : Noble Corp. (56 navires) et Pride (46).
Cette fusion, qui intervient alors que la capacité des navires pétroliers offshore à très grande profondeur est notoirement insuffisante, risque faire encore monter les prix. En moyenne, le prix de la location d’un équipement de ce type est de 500 000 dollars par jour. Les campagnes de forages durent généralement plusieurs mois. Transocean et GlobalSantaFe ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 7,3 milliards de dollars et des bénéfices qui s’élèvent à 5 milliards de dollars.

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