Hassi Messaoud 2
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Épicentre pétro-gazier, Hassi Messaoud connaît une croissance exponentielle depuis trente ans et a été classé zone à risque majeur en 2005. Du coup, décision a été prise de redonner à la ville actuelle sa vocation de lieu de production, de la sécuriser et de délocaliser 50 kilomètres plus loin la population ne relevant pas de Sonatrach, le groupe pétrolier national. Selon le ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, le coût total du projet est de 400 milliards de dinars (4,2 milliards d’euros), financés à 30 % par Sonatrach ; 50 milliards de dinars ont déjà été alloués à l’Établissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) pour l’engineering, les études de faisabilité et la coordination des travaux. Mais, en avril dernier, l’appel d’offres international lancé pour la construction de la ville nouvelle a été annulé. Il faut dire qu’elle ne convainc pas tout le monde. L’agglomération de Ourgla n’est qu’à 80 km au nord-ouest de Hassi Messaoud, une ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) est prévue entre les deux villes. Certains s’étonnent donc que l’on veuille créer un Hassi Messaoud 2 au lieu de développer Ouargla et les transports entre les deux agglomérations.
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