Quelles énergies pour le futur ?
Le gouvernement a élaboré, en novembre 2006, un plan pour le secteur de l’énergie. C’est ainsi que la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg, étatique) a été chargée d’entamer les études relatives au développement de la production d’électricité au moyen de l’énergie nucléaire.
Compte tenu du fait que les délais de réalisation d’un tel projet sont au moins de dix ans à partir de la date de prise de décision, c’est l’horizon 2015-2020 qui est visé. À cette date, un réacteur de 900 MW ne représenterait que 11 % de la puissance totale installée.
L’Etap a pour sa part été autorisée à contribuer aux opérations de prospection des hydrocarbures en Tunisie et à l’international, notamment en Libye, en Algérie et dans d’autres pays africains. En février, lors d’une visite à Tunis de Chakib Khelil, ministre algérien de l’Énergie, les deux pays ont décidé de relancer les activités de leur compagnie commune, Numhyd, en Algérie. Parallèlement, le code des hydrocarbures devrait être révisé pour faciliter le financement des activités d’exploration par le biais des réserves d’investissement.
Le gouvernement a en outre décidé d’intensifier les efforts dans le domaine des énergies renouvelables ou alternatives (éolien, solaire photovoltaïque, etc.) et de poursuivre l’effort de rationalisation de la consommation d’énergie.
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