Programmes internationaux d’aide au retour

Publié le 29 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Mis en place en 1997, le programme Tokten (Transfer of Knowledge Through Expatriate
Nationals) du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ne concerne que des scientifiques et techniciens de haut niveau. Ses initiateurs sont partis du constat qu’un cadre africain de la diaspora, par ses origines culturelles et linguistiques, est mieux placé que n’importe quel expert du Nord pour transmettre son savoir-faire. Dans la pratique, le candidat envoie son CV au Pnud, à son ambassade ou consulat et au rectorat
d’une université de son pays. Après acceptation de sa candidature, le Pnud lui octroie un billet d’avion aller-retour pour une mission d’un à trois mois. Il a un statut similaire à celui d’un fonctionnaire international et habite généralement à l’hôtel. Ce programme est applicable dans 40 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), quant à elle, a mis en place, jusqu’en 1999, le programme Return of Qualified African Nationals qui a permis la
réinsertion de 2 000 cadres. La France dispose de nombreuses mesures d’incitation au départ, comme « l’aide publique à la réinsertion » pour la réalisation d’un projet économique ou encore « l’invitation à quitter la France », accompagnée d’une aide au retour pour les étrangers ne disposant pas (ou plus) de titre de séjour. Il existe aussi le « contrat de réinsertion dans le pays d’origine », destiné aux ressortissants des
pays ayant signé une convention de codéveloppement (Sénégal, Mali) et le « programme de développement local migrations » pour aider ceux qui, retournés volontairement dans leur
pays, souhaitent y créer une microentreprise.

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