Alger tient salon

Publié le 29 janvier 2006 Lecture : 2 minutes.

La capitale algérienne abritera, du 3 au 5 février, son premier Forum international de la franchise. Organisé par Le Cercle – un cabinet d’étude de représentations commerciales et économiques -, parrainé et soutenu par les ministères du Commerce et des Finances, le Forum devrait accueillir 5 000 visiteurs professionnels. « La franchise est une pratique commerciale peu répandue en Algérie, explique Aïda Kabouya, directrice du Cercle. Depuis trois années, plusieurs marques étrangères ont décidé d’investir le marché algérien. En l’absence d’un vrai cadre juridique, nous avons décidé d’organiser ce forum pour permettre aux franchisés et aux franchiseurs de mieux cerner les mécanismes de cette activité économique. Nous sommes convaincus que la franchise aura à connaître une plus grande expansion dans les années à venir. »
Le Forum se déroulera en deux temps. Les matinées seront consacrées aux conférences et aux débats animés par des experts français et maghrébins. Les après-midi seront réservées aux exposants venus de France, du Sénégal, du Maroc et de Tunisie. Aux côtés des grandes enseignes françaises déjà présentes en Algérie – Celio, Complice, Yves Rocher, Jacques Dessange -, on annonce la présence de nouvelles marques spécialisées dans l’habillement, la lingerie et l’ameublement (La Vie en rose, Mobis, Lotto, Alain Manoukian et Mango), désireuses de s’implanter dans le pays. En dépit de l’engouement pour le secteur de la franchise, les enseignes sont confrontées à un réel problème juridique : les textes de loi régissant ce secteur d’activité sont quasiment inexistants. En clair, les enseignes présentes aujourd’hui Algérie ne peuvent pas rapatrier légalement leurs bénéfices. « Le transfert des royalties n’est ni autorisé ni interdit, explique Aïda Kabouya. Nous avons bon espoir que le législateur promulgue une loi qui puisse enfin permettre aux franchiseurs et aux franchisés de travailler en toute tranquillité. La présence à ce forum du ministre des Finances, Mourad Medelci, témoigne de la volonté des autorités algériennes de promouvoir ce secteur d’activité hautement stratégique pour les investisseurs algériens et étrangers. » Bénéficiant d’une manne pétrolière de plus de 60 milliards de dollars, l’Algérie est devenue un pays attrayant pour les sociétés multinationales à la recherche de nouveaux débouchés pour une large gamme de produits.

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