Une autre forme de violence
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Amnesty International a publié, le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale contre la violence à l’égard des femmes, son rapport annuel intitulé « Femmes, VIH-sida
et droits humains ». Pour l’ONG, si les filles sont aujourd’hui beaucoup plus nombreuses que les garçons à contracter le virus, c’est parce qu’elles sont souvent victimes de violences sexuelles.
Amnesty rappelle que la première expérience sexuelle est, dans de nombreux cas, contrainte et forcée, qu’au moins une femme sur cinq est victime d’un viol ou d’une tentative de viol, sans parler des mutilations génitales telles que l’excision, qui favorisent aussi l’infection. Dans les zones de conflits, comme la République démocratique du Congo ou le Soudan, les violences sexuelles sont même utilisées comme
des armes de guerre.
Pis, ces femmes violentées, meurtries, malades, subissent ensuite l’opprobre sociale. Honteuses d’avoir été victimes, elles hésitent à consulter un médecin et se privent, de ce fait, des soins médicaux appropriés.
Souffrant également de discrimination dans l’éducation et mal informées, elles n’apprennent ni à faire respecter leurs droits élémentaires ni à se protéger contre le VIH.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise