Maroc : campus après campus, HEM étend son empire

L’école de commerce discute de ses projets d’expansion. L’enveloppe allouée devrait atteindre 15 millions d’euros.

L’institut des hautes études de management, à Casablanca. © HEM

L’institut des hautes études de management, à Casablanca. © HEM

Publié le 9 avril 2013 Lecture : 1 minute.

Après vingt-cinq ans d’existence, l’Institut des hautes études de management (HEM) figure parmi les meilleurs établissements du Maroc. Il a déjà formé plus de 3 000 diplômés et dispense son « programme grande école » à 2 200 étudiants sur ses cinq campus (Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès). Mais HEM ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ainsi, dès la rentrée de septembre, l’école ouvrira un sixième campus à Oujda. Dans un premier temps, cette nouvelle structure formera de 70 à 80 étudiants admis sur concours dans un site provisoire loué par HEM.

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Fin 2014, l’école débutera la construction de son propre campus. « Les accords définitifs pour les terrains et le permis de construire sont actés », affirme Hassan Sayarh, directeur administratif, tout en soulignant que « le coût de cette future implantation n’est pas encore totalement chiffré ». Pour avoir un ordre de grandeur, en 2010, le campus de Fès avait nécessité environ 2,2 millions d’euros (25 millions de dirhams). Par ailleurs, l’école souhaite s’établir dans une septième ville du royaume, sans plus de précision. Par précaution, HEM désire d’abord mener à bien le démarrage du campus d’Oujda, selon Hassan Sayarh. La direction envisage aussi d’agrandir son campus de Rabat et recherche activement un terrain à proximité.

Frais

L’institution fondée par l’actuel président du Conseil de la concurrence, Abdelali Benamour, et administrée par sa fille, Yasmine, a donc de grandes ambitions. Le montant exact des investissements que mobilisera l’école pour les nourrir est actuellement débattu en conseil d’administration. Mais d’après une note provisoire publiée le 25 février par la Société financière internationale (SFI), l’enveloppe s’élèverait à plus de 15 millions d’euros – la filiale de la Banque mondiale pourrait participer à hauteur de 5,8 millions d’euros. En attendant, les frais de scolarité pour la rentrée prochaine sont d’ores et déjà connus : environ 5 000 euros.

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