Hollywood contre Bollywood
Plagiat ou coïncidence ? Jugez-en. Un jeune Indien expatrié à Londres avec sa famille est confronté à des cambrioleurs qui tentent de dérober l’ordinateur dans lequel son père, un scientifique de renom travaillant pour l’armée, entrepose les plans d’un projet top secret. Tel est le pitch du film indien contre lequel la société de production américaine Warner Bros a déposé plainte pour violation du droit à la propriété intellectuelle. Essentiellement à cause de son titre, Hari Puttar, a Comedy of Terrors, qui rappelle évidemment quelque chose, oui, oui, vous savez, l’apprenti sorcier à lunettes né de l’imagination enfiévrée de la romancière britannique J.K. Rowlings. Notons qu’un certain William Shakespeare, auteur d’une Comedy of Errors, pourrait lui aussi s’estimer lésé, mais qu’il ne s’est pas manifesté. Enfin, à ce jour
Le 22 septembre, un tribunal d’instance de New Delhi a débouté les producteurs hollywoodiens, qui ont tiré de la série romancée une adaptation pour le cinéma, estimant les spectateurs parfaitement en mesure de faire la différence entre « Hari » – prénom très courant en Inde – et « Harry ». Comme ils ont appris à distinguer Hollywood de Bollywood !
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Comment Tiani accélère la mise en œuvre du pipeline Niger-Tchad
- Dans l’aérien, Sky Mali joue la carte de l’alliance des compagnies sahéliennes
- L’Algérienne Imane Khelif dépose plainte contre Donald Trump, Elon Musk et J. K. R...