Crise politique : forte baisse de la fréquentation touristique
C’est le tourisme qui a le plus souffert de la crise kényane (1 500 morts et 300 000 déplacés à la suite de la présidentielle de décembre 2007). Au premier semestre 2008, le nombre de visiteurs a chuté de 46 %. Le secteur représentant 20 % du PIB, la croissance s’en ressent : prévue à 4 % en 2008, contre 7 % en 2007. Selon les experts, il faudra attendre 2010 pour que les recettes du tourisme atteignent le niveau d’avant la crise. Autre secteur phare, l’horticulture a été épargnée. Le Kenya représente 35 % du marché européen des fleurs. Rien qu’en janvier 2008, les exportations de fleurs coupées ont même progressé de 39 %. Finalement, le pays n’a pas sombré : pour un économiste à Nairobi, c’est grâce aux importantes réserves en devises étrangères de la Banque centrale, qui proviennent surtout de la diaspora et dont l’afflux n’a pas cessé.
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