Diplomatie de proximité
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Paris entretient des relations « diplomatiques » avec plus de deux cents villes étrangères. Dans le cadre de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), que subventionnent à parts égales (1,8 million d’euros) l’Hôtel de Ville et le Quai d’Orsay, mais aussi par le biais d’accords bilatéraux. Comme avec Alger, où Bertrand Delanoë s’est rendu pour la deuxième fois en visite officielle, au mois d’avril, accompagné de son adjoint Pierre Schapira, un Algérois de souche. La coopération entre les deux villes concerne au premier chef un projet de création d’un tramway à Alger, mais elle est appelée à s’étendre à d’autres secteurs, comme l’urbanisme ou le nettoiement.
À l’Hôtel de Ville, on se félicite des résultats de cette « diplomatie de proximité », qui permet de mener à bien des projets concrets, comme la construction d’un centre de soins à Bamako ou la mise en place d’un service info-sida dans les grandes villes marocaines. Mais les Verts souhaiteraient qu’elle comporte également une « dimension morale ». En clair : une dénonciation des pratiques antidémocratiques de certains dirigeants, comme l’explique Yves Contassot, adjoint à l’environnement.
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