Sereine et inimitable
Depuis plus de quarante ans, la Classe E est la reine des berlines haut de gamme. Bien sûr, la BMW Série 5 et l’Audi A6 l’agacent parfois. Mais la Classe E continue d’offrir un plaisir inimitable : ce sentiment de sérénité, de paix intérieure, de bien-être, qui gagne le conducteur à peine assis à son bord, et lui fait immédiatement penser qu’il ne saurait être mieux ailleurs. Tout y concourt : le confort, le silence, les matériaux, la finition, la puissance des moteurs.
Mais la Classe E n’est pas indifférente aux progrès réalisés par ses rivales allemandes. Alors, par petites touches, elle ne cesse d’affiner son offre, comme l’atteste le restylage de sa dernière génération, née en 2002. Il a suffi d’un rien : une calandre et un pare-chocs en flèche, trois lamelles latérales dans la partie supérieure de ses phares. Aussitôt, la Classe E paraît plus alerte, plus dynamique. L’impression se prolonge au volant : la direction est plus directe, le roulis mieux maîtrisé, les dix moteurs de sa gamme ont tous gagné en puissance. Certes, une Classe E n’aimera jamais, contrairement à une Série 5, être malmenée en virage. Ce n’est pas son genre. Mais elle a désormais ajouté une certaine vivacité au large éventail de ses qualités.
Reste un défaut. Ses tarifs sont déjà très haut placés. Alors, à ce niveau de prix, la Classe E pourrait être généreuse sur le chapitre des équipements. Elle ne l’est guère et renvoie vers une liste d’options longue comme un jour sans soleil. Les reines ont parfois de curieuses mesquineries.
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