Les larmes d’Hicham El Guerrouj

Publié le 28 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Il fut sans doute le meilleur coureur de demi-fond de l’Histoire. Le 22 mai à Casablanca, le Marocain Hicham El Guerrouj a annoncé, les larmes aux yeux, qu’il mettait un terme à sa carrière sportive. « C’est un jour historique qui met fin à dix-neuf ans de ma vie, a-t-il confié au journal L’Équipe. J’ai sacrifié ma jeunesse à l’athlétisme, je lui ai tout donné. » Il a mis un an à prendre cette décision.
El Guerrouj s’était révélé en devenant champion du monde du 1 500 m à Athènes, en août 1997, tandis que sa compatriote Nezha Bidouane décrochait la médaille d’or du 400 m haies féminin. À cette occasion, Jeune Afrique avait mené une enquête sur le secret de l’athlétisme marocain et publié la photo ci-contre d’El Guerrouj.
Le 14 juillet 1998, l’athlète marocain battait le record du monde du 1 500 m de l’Algérien Noureddine Morceli. Au cours des années suivantes, il allait s’adjuger quatre autres records du monde sur 1 500 m et sur 2 000 m, ainsi que sur le mile (1 609 m). D’août 1996 à septembre 2000, il a remporté 38 victoires consécutives sur 1 500 m, et, entre 1994 et 2004, 75 victoires sur 1 500 m en 83 courses. Aux jeux Olympiques d’Athènes, en août 2004, il égalera l’exploit du Finlandais Paavo Nurmi, en 1924, en s’offrant deux médailles d’or, sur 1 500 m et sur 5 000 m.
Pour sa dernière course, le 28 août 2004, Hicham El Guerrouj a battu sur 5 000 m l’Éthiopien Kenenisa Bekele, dans lequel il voit la dernière star de l’athlétisme.

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