L’autre « bombe à retardement »

Publié le 28 mai 2006 Lecture : 1 minute.

L’accord de paix signé le 5 mai à Abuja, au Nigeria, entre le gouvernement central du Soudan et les représentants des mouvements rebelles du Darfour a escamoté la question de l’indemnisation des victimes de cette guerre civile qui dure depuis plus de trois ans. Pressé de proposer un montant, le gouvernement de Khartoum a improvisé un chiffre : 30 millions de dollars. Préoccupés par les problèmes d’ordre sécuritaire (présence des Casques bleus de l’ONU) et politique (décentralisation du pouvoir), les négociateurs n’en ont pas débattu. Selon un observateur européen, cette somme est beaucoup trop faible. La région du Darfour couvre le quart de la superficie du pays et abrite le sixième de la population. Il aurait fallu, selon lui, confier cette évaluation à une commission ad hoc. Sinon, elle risque de bloquer le parachèvement du processus de paix.

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