« Esprit », es-tu là ?

Publié le 28 mai 2006 Lecture : 1 minute.

« Si un diplômé dispose d’une qualification adaptée, il n’a aucune peine à trouver du travail. » C’est en tout cas ce qu’affirme Tahar Ben Lakhdar, le président-fondateur de l’École supérieure privée d’ingénierie et de technologies (Esprit), à Tunis. À preuve, les trente étudiants de la première promotion d’ingénieurs informaticiens ont été rapidement embauchés par des entreprises, qui leur ont demandé de développer leurs projets de fin d’études. C’est aussi la preuve que le secteur privé, notamment les entreprises à capitaux étrangers, est tout à fait disposé à recruter, à condition de trouver des diplômés qualifiés. C’est enfin la preuve que les enseignants peuvent se montrer plus performants lorsqu’ils se trouvent placés dans un environnement « flexible ».
Lancée il y a cinq ans par une équipe de professeurs issus du système universitaire public, avec le soutien de grandes entreprises, Esprit a développé une formation qui « colle » aux besoins du secteur des nouvelles technologies de l’information. Quatre formations sont proposées aux étudiants : ingénieur des télécommunications, informaticien, gestionnaire et communicant. De quoi relancer le débat sur l’adaptation du système universitaire public à son environnement. Et démontrer qu’il est possible de former non plus des diplômés-chômeurs, mais des diplômés qu’on s’arrache.

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