ufs de poules anticancéreux
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Le Roslin Institute, basé à Édimbourg, en Écosse, qui avait donné naissance, en 1996, à la brebis Dolly, le premier mammifère cloné de l’Histoire, a annoncé avoir élevé, en partenariat avec la société américaine Viragen Inc., cinq générations de poules transgéniques capables de pondre des ufs contenant des substances anticancéreuses.
Selon le docteur Helen Sang, qui dirige les recherches au sein de l’institut écossais, la technologie transgénétique développée à l’occasion du clonage de Dolly a permis de produire dans le lait des mammifères des protéines pouvant être utilisées dans les traitements contre le cancer. Mais les poules ont l’avantage d’être bien plus prolifiques. En pondant en moyenne deux cent cinquante ufs par an, les gallinacés permettraient une cadence de production que les laboratoires pharmaceutiques traditionnels ne peuvent pas assurer. Habituellement fabriquées à l’aide de bioréacteurs industriels très onéreux, les protéines issues du blanc d’uf représentent en outre un moindre coût. « La matière première pour cette production se limite presque à la nourriture donnée aux poules », a affirmé, à la BBC, le directeur de Roslin Institute, le professeur Harry Griffin.
Il faudra cependant attendre cinq ans avant qu’un médicament issu des ufs soit testé sur des patients. Et dix ans avant qu’il fasse l’objet d’une production industrielle.
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