Michelin jette l’éponge
Michelin abandonne son usine de pneumatiques de Port-Harcourt, dans le sud-est du Nigeria. Le site, où sont fabriqués des pneus de poids lourds pour le marché local et les pays voisins, « ne remplissait pas sa mission de compétitivité », explique Fabrice Lenica, porte-parole de Michelin. Et ce, en dépit des investissements dans l’outil de production et les systèmes d’approvisionnement notamment. L’insécurité qui règne dans cette région pétrolifère du Nigeria, où sont régulièrement kidnappés des employés expatriés de compagnies étrangères, n’est pas en cause, précise Fabrice Lenica. Ce dernier reconnaît toutefois que, d’une certaine manière, l’insécurité « augmente les coûts ». Michelin, qui détient également des parts dans des plantations d’hévéa au Nigeria, est tombé d’accord avec les autorités pour « rechercher ensemble, le plus rapidement possible, un repreneur ». Le site emploie 1 300 salariés, au chômage technique depuis décembre en raison de « sur-stocks ».
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