À l’heure des comptes
La Commission de l’Union africaine (UA), réunie à la veille du sommet des chefs d’État de l’organisation, a vu son projet de budget global, arrêté à un peu plus de 163,4 millions de dollars, recalé. À la place, la conférence des ambassadeurs a proposé une enveloppe totale de 124 millions de dollars environ dont quelque 36,277 millions déjà mobilisés auprès des partenaires étrangers. Les États membres ne devront en fait débourser qu’un peu plus de 87,7 millions de dollars, et cinq pays (l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Égypte et la Libye) se sont d’ores et déjà engagés à payer 75 % de cette somme. S’il venait à être adopté par la conférence des ministres et soumis aux chefs d’État, ce budget enregistrerait une augmentation de 5,5 % par rapport au précédent. Lequel a, comme d’habitude, souffert des arriérés de contribution. Au 31 décembre 2006, dix pays (Cap-Vert, Centrafrique, RD Congo, Érythrée, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mauritanie, São Tomé e Príncipe, Seychelles) figuraient sur la liste de ceux qui étaient privés de droit de vote pour arriérés.
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