Le « communicant » du président

Publié le 28 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Ce n’est pas encore annoncé officiellement, mais Mohamed Ghariani est devenu, le 11 janvier, le principal conseiller politique du président Zine el-Abidine Ben Ali, en remplacement de Mahmoud Mhiri, qui lui-même avait succédé à Abdelwahab Abdallah, l’actuel ministre des Affaires étrangères. ?Il est notamment chargé de la politique de communication.
Ghariani (46 ans) était ambassadeur à Londres depuis mai 2005 lorsqu’il a été rappelé, début novembre 2006, par le chef de l’État, qui avait vraisemblablement l’intention de lui confier une importante fonction gouvernementale. La découverte, puis le démantèlement du 23 décembre au 3 janvier, d’un réseau de salafistes djihadistes a changé la donne et incité Ben Ali à lui confier ce poste de conseiller directement en rapport avec les médias.
Ghariani, qui jouit de l’estime et de la confiance présidentielles, dispose de nombreux atouts pour mener à bien sa nouvelle mission. Longtemps secrétaire général adjoint du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti au pouvoir, où il était chargé des organisations nationales, il a eu l’occasion de démontrer un grand sens politique. D’une politesse légendaire, il connaît parfaitement les us et coutumes du sérail politique local et entretient des rapports courtois avec la plupart des « barons » du régime. En outre, son séjour londonien lui aurait, dit-on, permis d’accroître son sens de l’efficacité et son esprit d’ouverture. Diplômé de l’Institut supérieur de gestion (ISG) de Tunis, il fut aussi, pendant une brève période, gouverneur de la province de Sidi Bouzid.

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