Sursis pour la Camair
Si le Boeing 767 de la Camair assure à nouveau depuis le 17 novembre ses liaisons avec Paris et Dubaï, la compagnie camerounaise, en « scission-liquidation » depuis neuf mois, n’est pas pour autant tirée d’affaire. Selon Ephraïm Inoni, le Premier ministre, « une décision sera prise d’ici à juin 2006 ». En attendant, la réduction des effectifs va se poursuivre (sous forme de départs volontaires), et l’État va devoir rembourser une partie de ses arriérés de paiement. La dette cumulée de la compagnie dépasse 70 milliards de F CFA (107 millions d’euros). Le chef du gouvernement rappelle que l’État est à la recherche d’un « partenaire technique » en vue de la création d’une nouvelle compagnie dotée d’un capital majoritairement privé et débarrassée du passif de la Camair. Suspendue de vol en France (pour des raisons de sécurité) entre le 16 septembre et le 4 novembre, la compagnie a été contrainte de louer un appareil à Air Italy, au prix horaire de 3 400 euros (2,2 millions de F CFA). Elle se serait bien passée de ce surcoût d’exploitation : depuis le mois d’août, on signale de nouveaux retards dans le paiement des salaires.
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