Où ira Severo Moto ?
L’opposant équatoguinéen Severo Moto, dont le statut de réfugié politique en Espagne risque d’être bientôt suspendu par le gouvernement Zapatero pour « activités incompatibles » avec sa position (voir J.A.I. n° 2340), pourrait dans ce cas s’installer à titre transitoire en principauté d’Andorre, avant de gagner la France. Les relations étroites entre le Parti populaire de José María Aznar – qui a toujours considéré Severo Moto comme son protégé – et l’UMP de Nicolas Sarkozy serviraient de toile de fond à ce redéploiement tactique de l’opposant. Certes, Severo Moto, qui n’a pas épuisé toutes ses possibilités de recours, se dit pour l’instant déterminé à demeurer à Madrid. Mais le « plan B » est suffisamment pris au sérieux pour que l’ambassadeur de France dans la capitale équatoguinéenne, Henri Deniaud, ait pris la peine d’attirer l’attention du Quai d’Orsay sur son éventualité – laquelle est, on l’imagine, jugée inacceptable par les autorités de Malabo.
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